Dés lors, tout apparaît si clair:
Celeste commence sérieusement à me fatiguer. Celeste a trouvé son
créneau depuis un bon moment déjà, et Celeste applique encore et
toujours la même formule. Certain.e.s me diraient qu'il n'y a aucun
problème à cela, et pourtant il y en a un, bien en évidence. Celeste a une image. Celeste a un son.
Celeste a un style. Celeste a ses adeptes. Une esthétique de
l'extrême. Des paroles les plus noires possibles. Celeste, c'est
l'overdose. Celeste ne rime plus à rien; on peut en être persuadé
maintenant: Celeste se moque de nous. Comment croire encore à ce que
l'on nous raconte? Que d'aucun n'implore la catharsis. Que d'aucun
n'implore la part sombre de chaque individu. De la haine? Même pas,
Celeste ne provoque plus rien. Aucune urgence, aucun danger. Celeste
est raffiné, avec tout ce qu'il y a de détestable dans ce terme.
Celeste se joue des codes des musiques extrêmes. Une esthétisation
de l'horreur. Celeste est une véritable niche commerciale. Celeste
pourrait être un très bon projet d'étudiants en marketing, mais
malheureusement c'est un groupe.
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