samedi 1 janvier 2011

Faux Départ - L'album de la maturité




Et voilà, c'est lorsque quelque chose nous touche que les mots nous manquent. Et il est hors de question de laisser tomber, parce que même si cet album se ressent plus qu'il ne s'explique, il mérite largement qu'on en parle. Ce n'est ni le piano ni la voix que l'on placera sous les projecteurs, mais le propos. Il en va de tranches de vie, de coups de gueule, d'expériences passées et à venir, de doutes et d'envies de repeindre le monde. Faux Départ sort de la cuvette et même ceux qui ne les connaissent pas s'en apercevront assez rapidement, entre le titre Grenoble & moi ou la déclaration d'amour pour Michel Destot (Nique ton maire). Coeurs d'enfants sur Le D.D., inspiration/hommage à la rapeuse Casey avec Chez moi, percussions enjouées pour Génération pas content et violoncelle poignant sur Rien pour faire peine. Faux Départ a des choses à dire, les dit justement et fermement. Si je devais approfondir sur ces treize titres, je me sentirais dans l'obligeance de citer une bonne partie des paroles, mais je vais me limiter à un rapide résumé de mon ressenti : des frissons et des yeux vitreux sur Rien pour faire peine, Je voudrais pas vieillir et 30 ans, et un sourire qui s'extirpe de façon si naturelle sur Génération pas content ou Le D.D. A raison d'avoir un cœur et une conscience, le piano slam désabusé et revendicatif de Faux Départ émouvra, captivera ou ébranlera.

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