La musique de Parpaing est un joyeux foutoir, à l'image d'un Mr. Bungle époque Disco volante. Les quatre acolytes ne tiennent pas en place et passent d'un instrument à un autre entre chaque chanson (guitare/basse/batterie/clavier/saxo). Il y a quelque chose de très cinématographique dans les 7 titres qui composent cet album. Pas un thriller, sûrement pas une romance, ce serait inapproprié pour un film dramatique mais cela pourrait être la BO d'un film de série B qui mélangerait allègrement une attaque de zombies venus de l'espace, une course-poursuite de jeunes ados abrutis avec un dinosaure dans un château hanté et un complot militaro-scientifique dirigé par le pape. De toute façon, avec un nom de groupe comme Parpaing et un album qui s'appelle Poule d'oeuf, il ne fallait pas s'attendre à des gens qui se prennent au sérieux. Les titres des chansons sont tout aussi énigmatiques Valse au parquet Raballand, Unicon, IK l'homme d'or. Il y en a une qui m'amuse particulièrement en revanche, c'est Plakoplâtre. Alors déjà, Plakoplâtre de Parpaing, c'est tout un concept. La tourne de clavier/guitare/basse est réjouissante à souhait : ça fonce tout droit, pas de temps mort, un tourbillon de volupté.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire