samedi 18 décembre 2010

Adorno - Said and unsaid



Je ne sais pas, il y a un moment que je vois cette pochette un peu partout, interpellant ma sensibilité oculaire (leur split avec Eric Ayotte est également tout mignon) mais malheureusement le seul retour que j'avais eu sur ce groupe portugais était plutôt négatif (un chant emo aigu insupportable). Bien bon m'a pris que de passer outre cette source finalement peu fiable (la même qui avait décrété que Daughters c'était chiant...). Alors en effet, le chant sur-aigu peut refouler mais pour quelqu'un qui adore Rumble In Rhodos, le chant dans Adorno ne paraît pas si étrange que cela. Quatre titres pour ce ep, et quatre putains de titres (un jour je réussirai à supprimer le mot "putain" de mon language pour parler de quelque chose que j'aime). L'emo de Adorno est somme toute assez banal, et j'aurais vraiment très envie de les comparer à Rumble In Rhodos justement, pas uniquement pour le chant donc mais également pour cette urgence rock'n'roll et ces riffs ultra-mélodiques mais jamais mielleux qui parcourent ce 7". Je commence par le moins bon (la relativité est ici de circonstance): Uncharted maps qui est un bon titre d'emo punk-rock mais on en reste là. Said and unsaid et son pont à la JR Ewing avec choeurs a déjà quelque chose de plus. One thirty six, le titre d'ouverture a grave la classe, ça transpire, c'est sincère et c'est très loin de l'insipidité que l'on m'avait rapporté. Et enfin je finis sur cet Untitled qui est (je pèse mes mots) parfait! La batterie débute seule, rejoint ensuite par une basse avec disto et des arpèges pour les deux guitares qui se complètent, ligne de chant mélo mélo mélo mais c'est trop bon, puis choeurs...tout y est. Si vous non plus vous n'arrivez à débarrasser votre esprit de cette satanée chanson, je veux bien que vous me laissiez un commentaire, que je me sente moins seul!

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